TRAVAUX du CNRS
Les différentes espèces de termites présentes en France
En France, 6 espèces de termites ont été décrites. Parmi elles, cinq espèces de termites souterrains appartenant au genre Reticulitermes et une espèce de termite dit de "bois sec" Kalotermes flavicolis. Une espèce de termites de "bois sec" tropicale importée, Cryptotermes brevis, est parfois découverte dans des habitations (une douzaine de cas recencés).
Cette espèce ne se développe cependant pas naturellement. Les termites souterrains vivent dans le sol et remontent dans le bois dont ils se nourrissent. Ils appartiennent au genre Reticulitermes (famille des Rhinotermiditès).
Cinq espèces vivent sur le territoire français et s´attaquent aux bois mis en œuvre dans les bâtiments. • Reticulitermes flavipes (anciennement R. santonensis), le termite de Saintonge, vit en conditions naturelles entre le nord de la Gironde et la Vendée, il sévit également dans les départements les plus nordiques (Vallée de la Loire, Bretagne, Normandie, Région parisienne, Centre), il remonte la Garonne et le Tarn (Albi) et suit la côte jusqu´au Pays basque. Cette espèce s'est implantée en Charente Maritime il y a plusieurs siècles, elle est originaire d'Amérique du Nord. Elle peut se distinguer des suivantes par quelques particularités morphologiques, décelables à l'aide d'une loupe binoculaire. •
Reticulitermes grassei, le termite des Landes, vit essentiellement dans les forêts du bassin aquitain et de la Charente Maritime, mais quelques infestations ont été signalées en zones urbaine de régions situées plus au nord (Poitou-Charente, Centre). •
Reticulitermes banyulensis, le termite de Banyuls, vit dans le Roussillon. •
Reticulitermes lucifugus, vit dans les forêts côtières provençales, à partir de La Ciotat jusqu´à la frontière italienne. Sa sous-espèce, Reticulitermes lucifugus corsicus se rencontre en Corse et en Sardaigne, ainsi que ponctuellement sur le continent (en zones urbaines). •
Reticulitermes-urbis, une espèce de termite, nouvellement décrite, a été découverte en zones urbaines dans le sud-est de la France (de la région de Marseille à l'ouest jusqu'à l'Italie à l'est). Il s'agit également très probablement d'une introduction accidentelle, probablement d'Europe du sud-est. Toutes ces espèces sont susceptibles de s´attaquer aux bâtiments et se sont largement propagées au-delà de leurs aires de répartition naturelle, essentiellement du fait des activités humaines. Plusieurs espèces cohabitent même dans certaines zones urbaines (Bordeaux, Marseille, etc.). Les termites de bois secs nichent directement dans le bois qu´ils consomment.
Une seule espèce vit naturellement en France métropolitaine et appartient au genre Kalotermes (famille des Kalotermiditès). Le Kalotermes flavicollis, appelé aussi le termite à cou jaune, se rencontre essentiellement dans les départements du pourtour méditerranéen. Sa présence dans les bâtiments est anecdotique, et son développement a peu de conséquences économiques en comparaison avec celui des termites souterrains.
Les différentes espéces de termites présentes en France
En France, 6 espèces de termites ont été décrites. Parmi elles, cinq espèces de termites souterrains appartenant au genre Reticulitermes et une espèce de termite dit de "bois sec" Kalotermes flavicolis. Une espèce de termites de "bois sec" tropicale importée, Cryptotermes brevis, est parfois découverte dans des habitations (une douzaine de cas recencés). Cette espèce ne se développe cependant pas naturellement.
Les termites souterrains vivent dans le sol et remontent dans le bois dont ils se nourrissent. Ils appartiennent au genre Reticulitermes (famille des Rhinotermiditès). Cinq espèces vivent sur le territoire français et s'attaquent aux bois mis en euvre dans les bâtiments.
� Reticulitermes flavipes (anciennement R. santonensis), le termite de Saintonge, vit en conditions naturelles entre le nord de la Gironde et la Vendée, il sévit également dans les départements les plus nordiques (Vallée de la Loire, Bretagne, Normandie, Région parisienne, Centre), il remonte la Garonne et le Tarn (Albi) et suit la côte jusqu'au Pays basque. Cette espèce s'est implantée en Charente Maritime il y a plusieurs siècles, elle est originaire d'Amérique du Nord. Elle peut se distinguer des suivantes par quelques particularités morphologiques, décelables à l'aide d'une loupe binoculaire.
� Reticulitermes grassei, le termite des Landes, vit essentiellement dans les forêts du bassin aquitain et de la Charente Maritime, mais quelques infestations ont été signalées en zones urbaine de régions situées plus au nord (Poitou-Charente, Centre).
� Reticulitermes banyulensis, le termite de Banyuls, vit dans le Roussillon.
� Reticulitermes lucifugus, vit dans les forêts côtières provençales, à partir de La Ciotat jusqu'à la frontière italienne. Sa sous-espèce, Reticulitermes lucifugus corsicus se rencontre en Corse et en Sardaigne, ainsi que ponctuellement sur le continent (en zones urbaines).
� Reticulitermes-urbis, une espèce de termite, nouvellement décrite, a été découverte en zones urbaines dans le sud-est de la France (de la région de Marseille à l'ouest jusqu'à l'Italie à l'est). Il s'agit également très probablement d'une introduction accidentelle, probablement d'Europe du sud-est.
Toutes ces espèces sont susceptibles de s'attaquer aux bâtiments et se sont largement propagées au-delà de leurs aires de répartition naturelle, essentiellement du fait des activités humaines. Plusieurs espèces cohabitent même dans certaines zones urbaines (Bordeaux, Marseille, etc.).
Les termites de bois secs nichent directement dans le bois qu'ils consomment.
Une seule espèce vit naturellement en France métropolitaine et appartient au genre Kalotermes (famille des Kalotermiditès).
Le Kalotermes flavicollis, appelé aussi le termite à cou jaune, se rencontre essentiellement dans les départements du pourtour méditerranéen. Sa présence dans les bâtiments est anecdotique, et son développement a peu de conséquences économiques en comparaison avec celui des termites souterrains.
L'espèce de termite présente à Paris s'appelle communément termite de Saintonge. D'après les dernières recherches, celui-ci serait originaire des États-Unis. Il y a 200 ans, venu par bateau, il se serait installé en Charente, avant de migrer vers la capitale, il y a une cinquantaine d'années, discrètement niché dans du bois de chauffage ou du mobilier.
Si pour le moment aucun immeuble ne menace de s'écrouler, certains commencent à être rongés de l'intérieur. Comment suit-on l'extension des colonies et quelles sont les techniques de lutte contre cet insecte ? Réponse dans ce reportage.
Reportage de Marcel Dalaise (10') - 2003.
« Termites en capitale » réalisé par la Cité des sciences et de l'industrie (CSI) lors de la campagne de prospection parisienne de 2003 et à l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (IRBI). (10').
La lecture vidéo nécessite Real Player.
Originaire de Chine, le termite de Formose (Taïwan) arrive sur le territoire américain après la seconde guerre mondiale. Il était caché dans des caisses en bois des GI revenant du Japon. Son expansion a immédiatement été exponentielle, car il a hélas trouvé toutes les conditions favorables. En Louisiane, où ils ont débarqué, ces termites se sont particulièrement adaptés au climat chaud et humide de la région. Et surtout, ils ont trouvé à la Nouvelle Orléans une majorité de maisons en bois. Un vrai garde-manger urbain pour cette espèce dont c'est la nourriture essentielle.
La nouvelle espèce prend vite le pas sur le termite indigène, car elle dispose d'un avantage considérable. Alors que ces derniers construisent leur nid sous terre, les termites de Formose peuvent nicher au-dessus du sol, sur les murs ou dans les arbres. Du coup, les traitements insecticides classiques ne les atteignent pas. Le termite va donc se propager rapidement par le sol, en creusant des galeries ou en utilisant les réseaux enfouis (conduites d'eau, de gaz ou d'électricité). Il ronge les maisons de l'intérieur petit à petit, qui finissent par s'effondrer.
Beaucoup plus agressif que ses congénères, le termite de Formose construit aussi des colonies d'une taille jusque-là inconnue. Une seule de ces colonies peut mesurer plus de 30 m de long,et une maison peut contenir jusqu'à 10 000 termites. Et ils ne s'arrêtent pas aux maisons en bois : ils dévorent aussi les arbres vivants (citronniers, cèdres, peupliers, lauriers…) et même toutes sortes de matériaux : métaux mous (cuivre et plomb), asphalte, plastique, plâtre, et caoutchouc.
Après la Louisiane, le termite des Formose a gagné plus de 20 états, dont le Mississipi, le Texas, la Floride ou Hawaï. Il serait le nuisible le plus destructeur aux Etats-Unis, où on estime à plus d'un milliard de dollars les coûts de prévention et de reconstruction.
Le traitement est souvent radical : destruction physique du nid (et donc hélas souvent du mur), désinsectisation chimique par aérosol ou mousse, asphyxie par fumigation... Dernière méthode mise au point : les appats. De la poudre de cellulose, mets de choix pour les termites, est imprégnée d'un insecticide à effet retardé, l'hexaflumuron. Cette molécule inhibe la synthèse de chitine, un constituant essentiel de sa cuticule.
Hélas, sa propagation semble inexorable, car des propriétaires achètent des arbres infestés pour leur jardin, et les larves voyagent par bateau de ville en ville. De plus, leur présence passe souvent longtemps inaperçue, et il est déjà trop tard lorsqu'on les remarque.
Les termites sont des insectes sociaux vivant en colonies, on les compte par milliers d’espèces différentes.
Une colonie de termites est constituée de plusieurs catégories d’individus, appelées castes.
CASTES : la reine, le roi, les soldats, les ouvriers, les nymphes et les œufs.
Identification Cliquez sur l image
Plus nous en apprenons sur les termites, plus nous comprenons l'impact négatif qu'ils ont sur nos bâtiments, nos maisons et nos vies.Considérez ces faits importants:
Les termites sont construits pour la Destruction.
Voici ce que les termites.
Quelques faits fascinants.
Dégradations par les termites
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |